Standing Rock contre le pipeline, un nouvel espoir pour LaDonna Brave Bull

C’est une micro victoire dans la longue bataille qui opposent les Sioux de Standing Rock (Dakota du Nord, Etats-Unis) au Serpent noir, cet oléoduc qui traverse leurs terres depuis 2017.

En pleine crise du covid-19 aux Etats-Unis, un juge fédéral a estimé que les études d’impact du pipeline n’avaient pas été suffisantes lors de la délivrance du permis d’exploitation. Et demande de les compléter.

Une décision pleine de promesses pour LaDonna Brave Bull, historienne et icône de cette lutte, venue la raconter au think tank de We Love Green, en 2017. C’était son premier voyage en dehors des Etats-Unis à l’époque. 

Car LaDonna Brave Bull continue le combat et s’en fait l’écho dès qu’elle le peut dans les médias. Ceux qu’elle a lancé depuis le camp de Sacred Stone, ou ceux qui sont sensibles à sa cause.

Dans une interview (en anglais) donnée à l’automne dernier au site Resilience.org, elle explique également l’importance de l’autonomie alimentaire pour que les citoyens puissent prendre conscience et jouir de leur souveraineté. C’était quelques mois avant la crise du coronavirus, qui a remis cette question au premier plan. 

Elle raconte aussi le fonctionnement du camp de Sacred Stone qui poursuit sa résistance autrement, en cherchant à être autonome du point de vue énergétique et alimentaire. Elle évoque aussi l’attrait qu’il exerce sur de nombreux militants et chercheurs du monde entiers qui s’y rendent régulièrement. Tout le monde est d’ailleurs invité à y séjourner quelques jours, semaines ou mois, pour aider et travailler de ses deux mains.